Et le sexe dans tout ça ?

Avoir une MICI et avoir une vie sexuelle épanouie ne sont pas incompatibles ! Rien ne nous empêche d'avoir des ébats amoureux. Il faut le dire haut et fort ! Mais, comme tout à chacun, une grosse fatigue ou une petite déprime joue sur le moral et bien évidemment sur la vie sexuelle, en nous ôtant tout désir, en nous affaiblissant physiquement et par conséquent en diminuant notre appétit et notre aptitude physique.

Soyons indulgents avec nous-mêmes !
Compagne, compagnon, soyez indulgents !
Car, en période de crise (passagère ou durable), l'envie est généralement absente ou alors fugace, nos forces nous abandonnent facilement, et c'est à reculons que nous pensons à « ça »...
Il m'est personnellement arrivé de ne pas avoir de désir (ou très peu) pendant plusieurs mois, et uniquement parce que j'accusais une grosse fatigue générale. Je ne vous dis pas à quel point ma compagne s'en est inquiété... elle imaginait que c'était la fin de notre relation, que je n'aurais plus de désir pour elle. Du coup, son stress m'a mis davantage la pression pour le retour à une vie sexuelle normale, ce qui ne facilita pas les choses. Heureusement pour nous, les vacances arrivèrent à temps, et les joies du camping la rassurèrent !

Par ailleurs, et pour parler sans tabou, il faut avouer qu'un malade en période de crise, craindra plus facilement ne pas pouvoir contenter « honorablement » son(sa) partenaire, et préférera étouffer tout désir, par pure question de performance.

Armez-vous de patience, rassurez-vous l'un et l'autre, et faîtes vous des câlins ! N'oubliez pas qu'entre « une nuit torride » et «tout évitement physique », un éventail de possibilités des plaisirs corporels s'ouvre à vous. Soyez imaginatifs !

Consultez également cet article : « Quelles sont les conséquences des MICI sur la sexualité ? »

CARPE DIEM

Rem'